Advenant que la convention de mise en œuvre ne soit pas entrée en vigueur le 31 décembre 2023, la TSN du Canada serait payable à compter de 2024 à l’égard des revenus gagnés à partir du 1er janvier 2022. La déclaration indique aussi que la vice-première ministre espère sincèrement que la mise en œuvre en temps voulu du nouveau système international rendra ce processus inutile.
Contexte
Dans son Énoncé économique de l’automne présenté le 30 novembre 2020, le gouvernement fédéral indiquait :
Le Canada collabore avec ses partenaires internationaux à un processus mené par l’Organisation de coopération et de développement économiques en vue d’élaborer une approche coordonnée d’ici la mi-2021. Le gouvernement demeure résolu à trouver une solution multilatérale, mais est préoccupé par le retard qui a été pris pour l’obtention d’un consensus. Ainsi, le gouvernement proposera de mettre en œuvre une taxe imposée aux sociétés offrant des services numériques, qui entrerait en vigueur le 1er janvier 2022, jusqu’à ce qu’une approche commune acceptable la remplace. (Voir le bulletin canadien FiscAlerte 2020 numéro 57 d’EY et l’Énoncé économique de l’automne 2020.)
Le budget de 2021, qui a été déposé le 19 avril 2021, contenait de plus amples renseignements et indiquait que la TSN s’appliquerait au taux de 3 % sur les recettes perçues de certains services numériques qui dépendent de la participation, des données et des contributions de contenu d’utilisateurs canadiens et qu’elle s’appliquerait aux grandes entreprises dont le revenu brut est d’au moins 750 millions d’euros au cours de l’année civile précédente et dont les recettes dans le champ d’application associées aux utilisateurs canadiens sont de 20 millions de dollars ou plus dans l’année civile donnée. (Voir le bulletin canadien FiscAlerte 2021 numéro 19 d’EY et le budget fédéral de 2021.)
La déclaration d’octobre 2021 de l’OCDE/G20, qui a été acceptée par 136 des 140 juridictions membres du Cadre inclusif de l’OCDE/G20 sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices, actualise et apporte la touche finale à une déclaration de juillet 2021 concernant l’accord conceptuel visant à réformer en profondeur les règles fiscales internationales au moyen d’une solution reposant sur deux piliers pour résoudre les défis fiscaux soulevés par la « numérisation » de l’économie (le projet BEPS 2.0). Comme il est mentionné à la dernière phrase de l’encadré du présent bulletin FiscAlerte, la déclaration de juillet a fait l’objet d’une description détaillée dans le EY Global Tax Alert 2021-5732, OECD announces conceptual agreement in BEPS 2.0 project (publié le 1er juillet 2021), et celle d’octobre a été exposée dans le EY Global Tax Alert 2021-6034, OECD releases statement updating July conceptual agreement on BEPS 2.0 project (publié le 11 octobre 2021).
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